Gestion à la carrière de Bombaye : 5 février 2022

Le soleil brille sur la carrière. La lumière se reflète sur la rosée nous rappelant que le thermomètre a froid. Au pied des grandes parois, des volontaires plus que motivés débarquent apèrs avoir longé la Berwinne. Petit à petit, ils s'enfoncent dans la cuvette de la carrière. Ils avancent jusqu'au pied des parois où ils s'arrêtent enfin et commencent à travailler.

Certains s'affairent avec des cisailles pour couper les ronces escaladant les parois ou buissonnant à ses pieds. Un autre débroussaille devant la paroi froide regardant le nord. Les derniers ratissent les coupes. La matinée avance ainsi, en libérant des parties qui découvrent à nouveau le soleil.

Vers la fin de la matinée, tous les volontaires changent de travail. Ils se mettent à entasser les déchets des coupes sur des bâches, puis à transporter les bâches jusqu'à la limite Est de la carrière où tous les restes de coupes sont entassées telles des barricades face à la Berwinne, prêtes à accueillir un hérisson en hiver ou un troglodyte en été.

Et puis vint le coup de midi. Tout s'arrête. Les volontaires se retrouvent autour d'une pâtisserie qu'ils dégustent tout en admirant le paysage. La végétation dorée, la paroi pointant vers le sud prenant un bain de soleil, la ceinture d'arbres enclavant la carrière, les oiseaux qui se sont mis à chanter depuis que les outils ont été déposés.